Cet article fait partie d’une série dédiée aux langues étrangères et à l’entreprise que nous publierons sur la fin d’année 2016. Ce premier article sera suivi par une dizaine d’autres afin de faire le tour du sujet.
“Une entreprise sur deux recherche une compétence en langue étrangère lors du recrutement”. Statistique du projet LEMP , conduit au niveau européen.
Cette tendance se retrouve dans de nombreux rapports et certainement dans la réalité de votre entreprise. La maîtrise d’une langue étrangère n’est plus aujourd’hui un besoin isolé. Tous les niveaux doivent pouvoir justifier de la maîtrise d’une langue autre que maternelle, pour discuter avec des clients, des fournisseurs ou même ses propres collègues.
Sans surprise l’anglais est la langue privilégiée, 76% des entreprises la demande, mais l’allemand (39%) et l’espagnol (35%) sont également bien représentées.
“ Bien qu’il paraisse certain que l’anglais conservera son rôle dominant de langue internationale des affaires, les autres langues feront la différence entre l’ordinaire et l’excellence et apporteront un avantage concurrentiel.”
Telle est la conclusion de l’étude ‘Les langues font nos affaires’ du forum des entreprise de l’Union Européenne.
Lors d’une étude auprès de 2000 PME de l’Union Européenne , plus d’une entreprise sur 10 ont déclaré avoir perdu des contrats à cause d’un manque de ressources culturelles. D’autres études montrent qu’il y a 10 à 15% plus d’emplois nécessitant des compétences en langues que d’emplois pour lesquels une compétence est demandée au recrutement.
L’étude “Skills Matters” de l’OCDE indique quant à elle qu’u ne mauvaise maîtrise de la langue fait baisser de 50% les compétences en ‘Problem Solving’ dans le milieu professionnel.
Il est donc clair que disposer d’employés maîtrisant une ou plusieurs langues étrangères est une nécessité dans de nombreux secteurs. Mais comment recruter ces employés ? Comment identifier celui ou celle qui, parmi les 45 CVs reçus, saura effectivement convaincre votre client allemand ?
Car en tant qu’entrepreneur je souhaite que mon futur commercial soit effectivement capable d’interagir avec mes clients, à l’oral et à l’écrit. Je ne veux pas simplement un bon apprenant, connaissant parfaitement ses verbes irréguliers en anglais ou ses déclinaisons allemandes, mais une personne qui pourra convaincre un partenaire au détour d’un déjeuner.
Cela implique donc des compétences bien plus fines qu’un score académique pourrait m’apporter. Il faut identifier le candidat maîtrisant l’expression, orale et écrite, voire maîtrisant les subtilités culturelles liées à la langue. On ne s’exprime pas de la même manière face à un Anglais, un Allemand ou un Japonais.
La semaine prochaine nous détaillerons ces compétences et leurs particularités.
Je serais heureux d’échanger avec vous sur toute remarque ou commentaire autour de cet article.
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