Pipplet visite Learning Technologies

La semaine dernière avait lieu le salon Learning Technologies. Pipplet n’y exposait pas mais une visite semblait nécessaire, afin de prendre la température de ce qui se fait dans notre domaine de l’éducation et du numérique.

Le premier constat qui se fait dès les premiers pas dans le salon et la brochure en main c’est qu’il s’agit bien d’un salon des ‘Learning Technologies’ et plus du E-Learning. Ce n’est qu’une appellation mais c’est vrai que dans ma tête l’E-Learning c’est la transposition d’un manuel sur un support numérique, avec quelques contenus multimédias éventuellement.

Sur le salon j’ai vu bien plus que ça. J’ai vu de la réalité virtuelle, des conférences sur l’apprentissage adaptatif, de la gamification. Bien plus qu’un simple livre digital.

Un axe que j’ai trouvé très prégnant dans ce salon, c’est le Blended Learning.

Blended au sens où de très nombreuses solutions se proposent de venir en complément d’une formation en présentiel ou en visio, faite par un professeur humain. C’est une tendance que j’ai trouvé plus forte qu’à d’autres moments. Le professeur est aidé par les technologies et non remplacé.

Mais surtout Blended au sens où il n’y a plus un cours en ligne puis un cours avec un prof. Il y a un cours en ligne, puis un serious game, puis un prof qui va lui-même utiliser une solution de classe virtuelle. Un vrai melting-pot de l’apprentissage.

Le parallèle de cette diversité d’outils c’est la complexité de les utiliser correctement. Et j’ai là remarqué de nouveaux acteurs sur le salon, peut-être moins présents les autres années : les entreprises de conseil en formation digitale. Éditeurs de solution à la base ou acteurs indépendants, les consultants se proposent de coordonner une stratégie de formation et d’assurer la veille sur ce secteur en fort développement. Cette tendance est la conséquence d’un développement du secteur, les entreprises ont besoin d’être accompagnées. Bien entendu le revers, comme dans les autres secteurs à fort taux de consulting, c’est que cela réduit la lisibilité de l’offre, chacun ayant ses domaines de spécialité.