Comment les humains ont repris le dessus sur la machine

Baptiste Derongs • avr. 27, 2018
Humain et machine

La machine, on connaît ses qualités : si l’on automatise nos tâches à tout va, c’est bien qu’elle est en général moins coûteuse, plus rapide, et, reconnaissons-le, moins consommatrice en café.

Dans le monde de l’évaluation en langues, même chose, elles sont devenues un standard.

Sauf que les choses changent…

Les machines sont très bonnes pour détecter une erreur de pluriel

Oui, les machines font plein de choses très bien. Elles savent mieux que personne sortir les résultats d’un QCM en quelques instants.

Pour évaluer la grammaire ou la compréhension brute d’une information par exemple, elles font très bien le job.

Et c’est pour cette raison que les tests à base de QCM se sont entièrement automatisés.

D’autant que jusqu’à récemment, on gagnait aussi avec les machines en temps, en argent et en praticité.

Tant que le choix était « la machine » ou « le rendez-vous dans un mois dans les locaux avec un évaluateur disponible sur place également avec entretiens à la chaîne pour évaluer un maximum de candidats », on voit bien pourquoi les avantages très nets de la machine en faisaient une solution providentielle.

D’autant que les machines avaient un autre atout de taille : leur impartialité.

Car avec des entretiens en présentiel, la subjectivité d’un évaluateur humain est inévitable.

Les machines sont aussi très impartiales.

Cela tombe bien, car il s’est passé quelque chose.

La transformation digitale a permis de pallier directement l’ensemble des désavantages qu’avait jusqu’ici l’évaluation humaine.

 

En permettant d’ enregistrer des séquences orales ou écrites du candidat, et de les faire examiner à distance , plus tard, par des professeurs de langue, elle a permis :

 

- de supprimer la subjectivité liée au présentiel

 

- de supprimer les coûts organisationnels et de déplacement

 

- de simplifier la démarche

 

Car en réalité, on avait tendance à oublier un point important.

 

Un test de langue ne se passe jamais sans contexte, il y a un objectif derrière. Le plus souvent, il s’agit de se faire une idée du niveau de langue d’un candidat pour savoir s’il sera performant dans les situations professionnelles qu’il rencontrera.

 

Pourra-t-il mener des achats à terme avec une équipe à l’étranger ?

 

Pourra-t-il s’en sortir en déplacement aux USA?

 

Arrivera-t-il à défendre un plan de rachat devant les pontes sur secteur, en espagnol ?

 

Bref, on veut évaluer une connaissance fonctionnelle de la langue chez le candidat. Chose que les machines ont encore bien du mal à faire.

 

En parlant de qualité, notons que la transformation digitale a aussi permis d’avoir recours à des experts situés dans le monde entier, et donc aux meilleurs évaluateurs disponibles.

 

Car si l’on décide de passer par l’humain pour contrer les lacunes de la machine, encore faut-il trouver les bons ! Car seuls des professeurs expérimentés sont capables d’évaluer les registres de langue, l’aisance, et bon nombre de paramètres cruciaux si l’on considère une approche fonctionnelle de la langue .

 

En un mot, autant de petites choses qui permettront de déterminer si oui ou non, un candidat sera le bon pour briller dans votre entreprise !

 

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