‘Obsolètes’ oui.
Le mot est fort mais me parait justifié.
Lorsque j’échange avec des recruteurs nous parlons bien évidemment souvent des moyens d’évaluer les langues étrangères.
J’entends alors parler des fameuses 3 minutes d’anglais en fin d’entretien ou du classique QCM.
Et la conclusion est souvent “Je n’ai pas l’impression que ça m’aide dans mon choix, mais bon, on le fait depuis longtemps alors on continue”.
Et c’est vrai, aujourd’hui il faut se rendre à l’évidence : ces méthodes ne fonctionnent plus. Elles donnent certaines informations, mais elles n’aident pas à recruter efficacement. Notamment parce que les trois choses suivantes ont totalement changé la donne…
Années 90 : un recruteur cherchait à s’assurer que son candidat avait les bases. C’était un jugement académique qui ne tenait pas vraiment compte des vraies aptitudes de communication.
Année 2020 : un recruteur se doute que son candidat parle un minimum anglais, tout le monde parle un minimum anglais. On voyage plus, on regarde nos séries en VO, on commence plus tôt à l’école, et on est plus vite en environnement multilingue ou international au boulot.
Sans parler d’internet ☺
Résultat, il devient plus difficile de faire la différence entre ceux qui parlent anglais entre eux sans trop de problèmes et ceux qui sauront communiquer dans les différentes situations pro nécessaires.
Les 3 minutes d’anglais en fin d’entretien pour déstabiliser le candidat le font sourire, et surtout, n’apportent plus les bonnes réponses.
Les candidats aussi sont exigeants. Pointilleux. Difficiles. Ils changent de boîte plus facilement et plus rapidement que jamais.
Pour les attirer, il faut bien plus qu’une belle enveloppe mensuelle et une mutuelle qui rembourse aussi la jambe cassée du petit dernier.
Il faut faire envie.
Et l’employeur qui fait passer un test vieux comme le monde façon TOEIC, c’est aussi un employeur qui envoie un message bien clair : je suis ringard.
Fut un temps où l’on faisait une confiance aveugle au CV. Il y avait plus d’emploi, les gens savaient qu’ils allaient trouver. Pour faire court, ils avaient moins la pression.
Sauf que l’on est passé de cela à une situation où près d’un quart des jeunes sont au chômage en France et où la situation n’est pas toujours plus enviable dans le reste du monde.
Ceci a deux conséquences (pour le cas qui nous intéresse).
D’abord, pour se démarquer, nombreux sont les candidats qui sont prêts à tricher un peu sur leur CV. Ils déplacent un chouia le curseur de leur niveau de langue pour se retrouver sur le dessus de la pile
Deuxième conséquence, les candidats ont plus de CV à envoyer avant de trouver, et donc moins de temps pour les adapter au profil du poste.
Or prenons le cas d’un étudiant qui aura 3 semestres Erasmus en Espagne très en valeur sur son CV, mais qui peut aussi très bien parler anglais sans avoir mis l’accent dessus : le test de langue permettra de détecter cet atout.
Conclusion
On peut faire mieux. En choisissant un test plus efficace, et qui reflétera mieux l’esprit de l’entreprise. Comme les différents types d’évaluation en ligne, si vous souhaitez notamment montrer au candidat que vous vous souciez de son confort, mais que vous restez exigeants.
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