Dans le monde idéal des RH, il y a une chose qui serait très différente.
Il existerait toujours une parfaite adéquation entre le CV d’un candidat et ses compétences réelles.
Malheureusement cet équilibre parfait est encore à trouver. Et c’est d’autant plus vrai dans le domaine des langues étrangères, où la différence entre les compétences annoncées et le savoir-faire est parfois vertigineuse…
Pour éviter les erreurs de jugement, il nous faut souvent tester le niveau de langue de nos candidats quand il est important pour le poste.
En fait, on pense toujours en premier aux tests traditionnels, mais le panel est bien plus large.
J’ai donc repris les grandes options qui s’offrent à vous pour faire un petit état de l’art des outils à disposition des RH pour évaluer les candidats.
C’est probablement le plus agréable et le plus efficace du point de vue du recruteur : faire passer le test. Eh oui, on n’est jamais mieux servi que par soi-même…
Cette option présente un immense avantage. Le recruteur sait exactement quelles dimensions vont importer sans son évaluation (l’accent, la grammaire, l’oral, l’écrit, le vocabulaire technique ou au contraire les éléments culturels…) puisqu’il la mène avec un poste bien précis en tête.
Cette solution a tout de même deux faiblesses potentielles :
- Le recruteur bilingue peut manquer d’objectivité, même s’il dispose de solutions pour tester ses candidats plus objectivement. [lien vers article 2].
- Être bilingue ne suffit pas en soi à savoir évaluer une autre personne, encore faut-il avoir de bonnes compétences d’évaluation.
Deuxième option, notamment si le recruteur n’est pas bilingue ou en mesure d’évaluer un candidat : confier le test à une tierce personne, à savoir à un évaluateur professionnel.
Bien sûr, il y a déjà un gain de temps, puisque cette étape ne sera pas chronophage pendant l’entretien.
Cela permet aussi de faire passer les tests avant, ce qui suppose naturellement de juger si l’évaluation de langue est une étape préliminaire ou non .
Il peut avoir lieu dans la vie réelle, au téléphone ou encore via Skype. C’est un cas de figure fréquent, assez apprécié des recruteurs, mais qui présente un désavantage : il nécessite pas mal de logistique.
C’est la nouvelle arme des recruteurs, et pour cause, il est souvent plus pratique, plus objectif, et plus agréable pour tout le monde.
Qui dit test en ligne ne dit pas uniquement rédaction. Des tests comme celui que propose Pipplet combinent des réponses rédigées et des réponses orales, dans le cadre de véritables mises en situation.
C’est le test de référence des recruteurs. Je ne rentrerai pas dans le détail, tout RH connaît ces tests par cœur.
Chose intéressante, les pratiques évoluent. Et les RH sont de plus en plus nombreux à penser que les tests type TOEIC ne sont pas les plus pertinents.
Ces tests sont en effet très académiques : mieux vaut donc en valider la pertinence pour le cas qui vous intéresse !
On le voit, pour vérifier le niveau de langue réel d’un candidat, de nouvelles solutions ont fait leur apparition dans le monde du recrutement. En soi, il n’est pas intéressant de proclamer que l’une est meilleure que l’autre. Il s’agit plutôt de choisir en fonction de la situation et des objectifs. Reste que dans tous les cas, ce qui est très intéressant, et valable pour tous, c’est que les tests ne servent pas uniquement à détecter les « menteurs »…
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