Cette idée, vous l’avez sûrement déjà entendue plus d’une fois.
Le mythe a la peau dure.
Les Français seraient mauvais en anglais, incapables de s’exprimer sans un accent fort prononcé et de se faire comprendre de leurs amis et collègues d’outre-Manche. Sans parler de ceux qui se trouvent de l’autre côté de l’Atlantique.
Alors, vrai ou faux cette idée que nos compatriotes peuvent difficilement aligner trois mots d’anglais ?
On fait le point !
On peut retourner les chiffres comme on veut, le résultat est sans appel. Les Français ont un niveau moyen en anglais.
La France arrive en malheureuse 32e position dans le classement mondial des pays les plus doués en anglais (hors pays anglophones bien sûr).
Ok, mais si on ne regarde que les pays d’Europe, on s’en sort plutôt bien non ?
Désolée, mais non. Encore pire en fait. Nous sommes dans les 5 derniers ! Bien loin des pays scandinaves qui se classent parmi le top 5 ! 22 sur 26, c’est un peu le classement de la honte pour nous.
Mais comment a-t-on bien pu en arriver là ?
Il ne s’agit pas là de se dédouaner pour notre nation.
Mais quand on cherche une explication, il faut bien admettre qu’il n’y a pas que paresse et manque de talent qui justifient cette regrettable lacune.
Il y a par contre un manque de conviction. Peut-être parce que les Français demeurent très chauvins par rapport à leur langue maternelle ?
Pas question dans bien des familles de regarder la version originale des films étrangers, compliqué pour notre ego d’oublier que le français est la langue officielle européenne...
Toutefois, quand on pense au système éducatif français, il y a espoir ! En effet, le président Macron a fait part de sa volonté de voir les étudiants français capables de parler deux langues européennes d'ici 7 ans. Et cela se traduit par une réforme de l'enseignement qui a pour ambition d'accorder plus de place aux langues dans les cursus scolaire. De quoi espérer remonter le niveau d'anglais des Français dans les années à venir.
D’ici 2050 certaines estimations suggèrent que le nombre de francophones sera passé de 3% à 8%.
D’ailleurs, l’anglais risque de reculer en termes de locuteurs, en faveur du français donc, mais aussi du chinois ou de l’espagnol.
Mais même si ses locuteurs natifs diminuent, l’anglais n’est pas prêt d’être détrôné comme langue internationale . Il gardera son titre, et le français ne sera pas la langue la plus parlée, il faut s’y résoudre !
On ne le fera pas sans motivation, c’est certain. Or il suffit de faire un pas de côté et de prendre le temps d’évaluer la situation pour se rendre compte que l’anglais n’est plus un simple atout, mais un élément indispensable de la vie professionnelle dans l’essentiel des cas.
Si les besoins ne sont pas toujours les mêmes, reste que plus nous aurons de cordes à notre arc ( fluidité à l’oral, écrit impeccable, compréhension des différents accents, etc. ), plus nous serons en mesure de nous positionner à l’international, de conquérir de nouveaux marchés et de maintenir ceux que nous avons déjà obtenus.
D’ailleurs, si l’on veut être précis, ce n’est pas une langue, mais deux qui feront vraiment la différence dans
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