La semaine dernière nous avons participé à la finale des Blue Ocean Awards. Sélectionnés parmi 400 startups, nous étions très fiers de présenter notre service au ministère de l’économie et des finances. Mais les Blue Ocean Awards, ce n’est pas un concours comme les autres, c’est une approche du développement de l’entreprise qui se focalise sur les “non-clients”. Vous avez des clients, c’est bien. Mais qui pouvez-vous toucher d’autre ?
“La stratégie d’une startup est très souvent en ligne avec l’océan bleu (…) : un territoire vierge à explorer qui permet de créer un nouveau marché.”
La théorie sous-jacente est celle de l’océan bleu face à l’océan rouge. L’océan rouge est sanglant, il représente un secteur très concurrentiel. Dans ce secteur le besoin est clair, il est exprimé depuis longtemps. Il est toujours possible d’optimiser et de percer, mais il faudra se battre face à la compétition, elle aussi bien en place. Dans l’océan bleu il n’y a pas de concurrence. Le besoin n’est pas forcément exprimé. C’est un territoire vierge à explorer, qui permet de créer un nouveau marché.
La stratégie d’une startup est très souvent en ligne avec l’océan bleu. Une nouvelle technologie, ou un nouvel usage, qui permet d’imaginer quelque chose de tellement novateur qu’aucune compétition n’y existe encore.
En effet, personne n’a encore pensé à vendre ce service, pour la simple raison que personne n’a imaginé qu’un service pourrait exister, même les acheteurs potentiels.
L’exemple le plus flagrant d’Océan Bleu est la première voiture. A l’époque de la Ford T, tout le monde considérait qu’aller d’un point A à un point B à pied ou à cheval en plusieurs heures était normal, éventuellement les acteurs de l’océan rouge du transport amélioreraient les relais. Vint la voiture, qui a complètement cassé les codes du transport, avec un nouvel usage créé à partir d’un besoin que personne n’avait osé exprimer alors : se déplacer à plus de 50km/h. Et Ford pris ce nouveau marché avant qu’il ne devienne lui-même un océan rouge.
“Essayer d’identifier si votre produit peut casser les codes d’une population et rendre les outils qu’elle utilise obsolètes : vous devrez alors vous concentrer dessus.”
La majorité des startups aujourd’hui cherchent à recréer ce succès de l’ouverture d’un nouveau marché. Mais l’analyse précise de son marché, compte-tenu des critères de l’océan bleu, permet d’affiner son jugement et d’appliquer son innovation à la partie “la plus bleue”.
Vous créez un nouveau produit, qui peut être utilisé par les populations A, B et C. Vous pouvez attaquer ces trois marchés, ou bien un ou deux. Mais essayez d’identifier si votre produit peut réellement casser les codes d’une population, rendre les outils qu’elle utilise actuellement complètement obsolètes, de la même manière que la voiture a remis le cheval au moyen-âge. Alors cette population est votre océan bleu et vous devez vous concentrer dessus.
L’évaluation en langue étrangère est un vrai besoin, mais il est basé sur un modèle des années 80. Pipplet utilise les nouvelles technologies pour évaluer à l’oral et à l’écrit.
Notre startup propose une évaluation en langues étrangères. Besoin présent dans de nombreuses situations : Recrutement, Formation, Certification. Mais aujourd’hui ce besoin est pourvu par des solutions anciennes, basées sur un modèle des années 80. On évalue les candidats avec des QCMs, à base de grammaire et de vocabulaire, car c’était il y a 30 ans le seul moyen d’évaluer rapidement des centaines de personnes.
Aujourd’hui cette compétition n’est plus pertinente. Les entreprises qui recrutent souhaitent valider si la personne sait répondre au téléphone, animer une réunion, envoyer des emails. Il fallait inventer la voiture de l’évaluation en langue.
Pipplet est cette voiture. Un moyen efficace et peu coûteux qui utilise les nouvelles technologie pour proposer une évaluation de la capacité d’une personne à réellement travailler dans une langue, à l’oral et à l’écrit.
“Notre solution est aujourd’hui utilisée par des entreprises canadiennes, américaines et allemandes.”
Cet océan bleu a en plus l’avantage d’être international. Si les acteurs historiques sont américains et britanniques, notre solution d’Europe Continentale est aujourd’hui utilisée par des entreprises Canadiennes, Américaines ou Allemandes.
Merci aux Blue Ocean Awards d’avoir permis de mettre Pipplet et sa stratégie de développement en avant. Leurs grilles d’analyses, leurs critiques et commentaires nous ont forcé à affiner notre modèle. Merci à Bertrand Espitalier, Alban Eral et à toute l’équipe des blue ocean.
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